À partir du 1er janvier 2024, la mise en œuvre progressive de la nouvelle directive européenne CSRD sur les rapports de durabilité des entreprises, va contraindre les sociétés à déclarer leurs émissions de CO2, et notamment celles générées par leur supply chain.
Cette obligation, qui s’inscrit dans le cadre du Pacte Vert européen, va s’appliquer d’abord pour les entreprises de plus de 500 salariés (1er janvier 2024), puis pour celles ayant un chiffre d’affaires d’au moins 40 millions d’euros et/ou employant au moins 250 salariés (janvier 2025).
Elle prévoit que les entreprises cartographient les émissions associées à leurs opérations de transport au sein de la chaîne logistique (scope 3) sous peine de sanctions ou amendes. Dans ce contexte, Descartes Systems Group, leader mondial des solutions logicielles pour les acteurs de la logistique, a identifié les différents défis pour les entreprises :
- Disposer de données sur les distances, les poids des cargaisons, les moyens de transport, les ports et les navires utilisés ;
- Travailler avec des données précises et non pas des valeurs moyennes d’émissions comme cela est encore la norme ;
- Intégrer / harmoniser les différents outils et API pour l’envoi et la consultation des données ;
- Disposer d’un TMS (Transport Management System) performant ;
- Agir vite compte tenu de la date d’entrée en vigueur de la réglementation.
« Plus les données de la chaîne logistique d’un expéditeur seront bonnes et exhaustives, plus il sera facile de se conformer aux nouvelles réglementations. L’enjeu pour les entreprises est donc de disposer de données fiables sur leur chaîne d’approvisionnement et d’un moyen de les stocker, traiter et convertir correctement dans des rapports clairs. Le besoin d’intégration des outils informatiques avec la chaine de transport apparait aussi comme nécessaire. Pour tous ces enjeux, un TMS performant peut être d’une grande valeur », commente Fabien Petitjean, Senior Solutions Consultant chez Descartes System.
Dans l’étude « L’innovation supply chain et logistique accélère mais il reste encore beaucoup à faire », Descartes constatait par ailleurs que :
- 46 % des entreprises européennes interrogées possèdent une stratégie ESG (Environnement, Social et Gouvernance) mais seules 21 % d’entre elles ont élaboré un plan d’action et constitué les réserves financières requises pour le mettre en œuvre ;
- 63 % des entreprises considèrent les outils technologiques de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique comme très précieux pour leurs performances ;
- Les entreprises ont surtout besoin d’une meilleure intégration entre leurs différents outils informatiques et le suivi des transports ;
- Les consommateurs sont de plus en plus en attente d’une information précise sur l’éco-responsabilité des produits qu’ils achètent et de leurs livraisons.
Pour aider les entreprises dans ces nouveaux défis et les accompagner dans la mise en conformité avec ces nouvelles obligations, Descartes publie un livre blanc : intitulé « Transition vers une chaîne plus durable : pourquoi un TMS est-il crucial pour répondre aux nouvelles exigences en matière d’émissions Scope 3 ? ».